"Nus comme des vers"
Peimpourte (Paroles, Première voix, Maracas)
& Juw (Musique, Deuxième voix, Ukulélé)
Nous sommes nés nus comme des vers.
Ceux-là même qui rongent les pommes.
L’une d’entre-elles croquée par un homme,
Aurait changé notre Univers ?
Je naquis aussi nu que l’ange
De la matrice maternelle.
Oh! ma mère, pourquoi fus-tu celle
Qui me couvrit du premier lange ?
Maman, toi qui m’as mis au monde,
Toi qui m’as nourri de tes seins,
As-tu pour unique dessein
De m’inculquer le leurre immonde ?
Qu’il me faut camoufler mon sexe,
Car il est sale, pas beau, vilain.
Qu’il me faudrait voiler de lin,
Mon corps vécu comme un complexe.
D’espace, nous étions vêtus.
Et ces haillons que l’on s’appose
Sont comme des baillons qu’on s’impose.
Du mensonge nous sommes revêtus.
C’est ce péché originel
Que mon aïeul aurait commis ?
Pour cela nous serions soumis
A l’expiation éternelle ?
Je sortis nu de tes entrailles
Et Dieu nous fit à son image.
Seule la caresse des nuages
Est une parure à sa taille.
Aime ton prochain comme toi-même.
Tel sera le divin poème
Dont je serai fervent adepte.
Réfutant tout autre précepte !
Nous sommes nés nus comme des vers
Ceux-là même qui grignoteront
Nos belles enveloppes de chair
Nos oripeaux, nos religions.
La vérité peut nous déplaire
Est-ce pourquoi nous la combattons
Pour bâtir nos enfers sur Terre
Au nom d’un Paradis bidon ?
Tout doit redevenir poussière
C’est la loi de la Création
Moi je suis né nu comme un ver
Et j’accepte ma condition.
Ceux-là même qui rongent les pommes.
L’une d’entre-elles croquée par un homme,
Aurait changé notre Univers ?
Je naquis aussi nu que l’ange
De la matrice maternelle.
Oh! ma mère, pourquoi fus-tu celle
Qui me couvrit du premier lange ?
Maman, toi qui m’as mis au monde,
Toi qui m’as nourri de tes seins,
As-tu pour unique dessein
De m’inculquer le leurre immonde ?
Qu’il me faut camoufler mon sexe,
Car il est sale, pas beau, vilain.
Qu’il me faudrait voiler de lin,
Mon corps vécu comme un complexe.
D’espace, nous étions vêtus.
Et ces haillons que l’on s’appose
Sont comme des baillons qu’on s’impose.
Du mensonge nous sommes revêtus.
C’est ce péché originel
Que mon aïeul aurait commis ?
Pour cela nous serions soumis
A l’expiation éternelle ?
Je sortis nu de tes entrailles
Et Dieu nous fit à son image.
Seule la caresse des nuages
Est une parure à sa taille.
Aime ton prochain comme toi-même.
Tel sera le divin poème
Dont je serai fervent adepte.
Réfutant tout autre précepte !
Nous sommes nés nus comme des vers
Ceux-là même qui grignoteront
Nos belles enveloppes de chair
Nos oripeaux, nos religions.
La vérité peut nous déplaire
Est-ce pourquoi nous la combattons
Pour bâtir nos enfers sur Terre
Au nom d’un Paradis bidon ?
Tout doit redevenir poussière
C’est la loi de la Création
Moi je suis né nu comme un ver
Et j’accepte ma condition.
